L'arrivée de nouveaux transports collectifs qui facilitent les déplacements jusqu’à nos aéroports

Le tramway est un mode de transport écologique. Faire le choix de prendre un transport écologique comme le tramway contribue à préserver l’environnement, grâce à une ville qui pollue moins et qui innove. Le tram fait partie d'une grande attention en faveur du développement durable, de l’amélioration de la qualité de vie, de l’environnement et des facilités de déplacements pour les habitants. Le tramway connaît un renouveau en France alors qu’il avait été abandonné dans les années 1960, pour laisser la place à la voiture particulière et au bus.

L'arrivée des tramway et du métro jusqu’aux grands aéroports français

Nice, ville ambassadrice

D'après les données publiées par Atmosud, la cité des Anges a vu ses émissions de CO2 augmenter entre 2014 et 2019. Une situation que tente d'endiguer la municipalité, alors que 500 Niçois meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique. En 2019, 1,283 milliards de kilos de CO2 ont été émis sur le territoire niçois. Un bilan supérieur à celui de 2014 avec 1,277 milliards de kilos. Sur la totalité des gaz à effet de serre (GES), la baisse est de 0,4% sur la période.
La mise en place d’un système était devenu nécessaire pour baisser les émissions de CO2 pour le bien de la ville et des Niçois.
Samedi 14 décembre 2019 la Métropole Nice Côte d'Azur a eu le plaisir d'inaugurer de la totalité de la ligne 2 de tramway. Cette ligne dessert l'aéroport (Terminal 1 et Terminal 2) et relie le centre-ville au niveau de la station "Jean Médecin" et le port à la station "Port Lympia“.
La mise en place de cette ligne à permis de créer une rame de tramway qui permette de se rendre à l'aéroport en moyenne toutes les 8 minutes en semaine. Cette ligne est directement connectée aux terminaux de l’aéroport de Nice en seulement 30 minutes.
Les avantages de ce projet on permit de remplacer un ancien site de bus. En 2019, avant la création de ces lignes de tram, globalement on y évaluait 70 000 voyageurs en bus chaque jour pour 1600 passages de bus par jour et maximum 120 personnes dans un seul d’entre eux. Pour un trajet d’une durée de 50 minutes du port jusqu’à l’aéroport.
Des estimations on été réalisé avant la mise en route de cette ligne. Grâce aux lignes 2 et 3 du tramway on avait estimé 140 000 voyageurs sur la ligne 2 chaque jour et pour une durée de 23 minutes pour relier le port à l’aéroport.
On estimait 20 000 voitures en moins sur la Promenade des Anglais, soit une baisse de 5,3% du trafic.
La plus grande partie de son énergie de freinage est récupérée et réutilisée et il faut 3 à 4 fois moins d’énergie pour l’éclairage. 29 000 arbres doivent être plantés le long des lignes 2 et 3 du tramway ce qui apportera plus de verdure à la ville, ce qui satisfait la population.
Ces lignes devraient accroitre l’économie de la ville de par la facilité à se déplacer car la ville sera plus accessible pour la population. Cela permettra une plus grande fluidité sur les routes niçoises et une réduction du rejet du CO2 dans l’air puisque la plupart des petits trajets en voitures seront remplacés par la ligne de tram.

Bordeaux s’est mis à la page

Le lancement des travaux ont débuté en été 2019. Après plusieurs péripéties, la ligne A du tramway devrait enfin rejoindre l'aéroport de Mérignac, à partir d'avril 2023. Plusieurs trams circulent déjà sans voyageurs dès la mi-janvier.
Lors de la cérémonie des vœux à la presse le 11 janvier dernier, le président de la Métropole Alain Anziani était ravi d’annoncer que cette extension permettrait de relier le centre-ville de Bordeaux (Pey Berland) à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac en “35 minutes“. Il se réjouissait aussi d’avoir une ligne qui desserve le centre commercial Mérignac Soleil ainsi que la zone d’activité proche de l’aéroport où sont basées de nombreuses entreprises de l’aéronautique.
En 2023, toute la structure de cet ouvrage monumental traversera entièrement le fleuve de la Gironde grâce au pont Simone Veil.
Il représente l'un des plus gros chantiers de l'agglomération bordelaise, et l'un des plus emblématiques. Le pont Simone Veil qui reliera le quartier de la gare Saint-Jean à Floirac, sera à la fois accessible aux piétons, cyclistes, transports en commun et aux voitures. Son inauguration est prévue pour début 2024 mais plusieurs étapes importantes auront lieu cette année.
Les effets positifs sont nombreux puisque l’un des objectifs est l’amélioration de la desserte de l’aéroport de Mérignac où transitent plus 5 millions de passagers par an. En quelques points, voici ce que devrait donner cette nouvelle ligne :
- Le projet va considérablement améliorer l’offre de desserte en transport en commun de Bordeaux Métropole. L’extension de la ligne A du tramway et la réalisation du Bus à Haut Niveau de Service vont constituer à eux 2 de nouvelles liaisons rapides, régulières et efficaces pour la desserte notamment :
          - de la zone commerciale de Mérignac Soleil
- de la zone commerciale de La Tuilerane
- des hôpitaux Xavier Arnozan et Le Haut-Lévêque
- de la zone “Bordeaux Inno Campus“ regroupant le campus universitaire, de quelques établissements scolaires et du supérieur
- La ligne devrait apporter aux Bordelais et à ses visiteurs/voyageurs un gain de temps considérables qui sont actuellement estimés en moyenne à presque 10 minutes par usager. Le gain de temps total est de 1 230 heures par jour en 2030. Le projet a un impact positif sur le cadre de vie des riverains et des usagers
- Selon les prévisions, environ 6.500 voyageurs par jour sont attendus sur l’extension de cette ligne A. Les passagers de l’aéroport représenteront donc environ 17 % des usagers de l’extension de la ligne de tramway
- Pour les personnes aux revenus modestes, l’arrivée d’une nouvelle ligne de transport est une opportunité car elle leur permet de se déplacer plus souvent et à moindre coût
- Le projet a évidemment des effets positifs sur l’ensemble des zones commerciales et de services ainsi que sur les équipements (publics ou privés) situés le long de la future ligne de transport, grâce à laquelle les déplacements seront facilités
- Indirectement, le projet aura une incidence très positive sur le nombre d’habitants car il contribue à une meilleure attractivité des futures zones d’habitat. Il permet également de développer le dynamisme démographique sur cette partie ouest de l’agglomération en assurant une desserte performante en transport en commun des futurs logements.
- Il faudra 36 minutes pour relier l’aéroport de Bordeaux Mérignac au centre-ville avec le tram A, contre aujourd’hui 51 minutes en transport en commun (soit un gain de 15 minutes) et 29 minutes en voiture. On espère observer un désengorgement des routes dans le périmètre
- La majeure partie des mesures environnementales sont liées à la gestion du chantier et font partie intégrante du projet, à ce titre leur coût est intégré au montant des travaux. On y comprend : une mise en place d’un plan d’alerte et d’intervention en cas d’incident, une protection des réseaux, des eaux souterraines et superficielles, la limitation des nuisances de chantier pour le proche voisinage, une sécurité des améliorations de la desserte transport en commun de la zone aéroportuaire de Mérignac, la sécurité des déplacements une gestion des déchets …).

Le Métro 14

Il y a 24 ans, en 1998, Paris à eu l’honneur d’inaugurer la ligne 14 du métro parisien qui a été la première ligne 100 % automatique à avoir été mise en service dans le monde. Actuellement cette ligne relie Saint-Lazare (Paris 8e) à Olympiades (Paris 13e). Depuis quelques années la RATP est en travaux sur la ligne dans le but de créer un prolongement au Sud et au Nord permettra de desservir 10 villes réparties sur Paris, le Val-de-Marne et l’Essonne. A la fin de ces travaux le premier métro entièrement automatique parcourra 30 kilomètres et 21 stations en 2024.
Le métro 14 fera l’objet de deux prolongements :
- au nord, 5,8 km de tunnel supplémentaire desservent depuis décembre 2020 quatre nouvelles stations de Saint-Lazare à Mairie de Saint-Ouen Saint-Denis Pleyel connectant ainsi la 14 aux futures lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express
- au sud, les 14 km de tunnel prolongé connecteront 7 nouvelles gares du Grand Paris Express à la ligne 14, d’Olympiades à Aéroport d’Orly
La fréquentation de la ligne 14 devrait doubler et passer à près d’un million de voyages par jour une fois les prolongements au nord et au sud mis en service, en 2024. Pour faire face à cette augmentation massive du trafic de la première ligne automatique du métro parisien, la RATP réalise des travaux d’adaptation dans les 9 stations existantes et prépare la mise en place de nouvelles rames.

Projet du CDG Express

Avec 76 millions de passagers accueillis en 2019, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle est le deuxième plus important aéroport d’Europe et le dixième au monde. Aucun des grands aéroports mondiaux ne disposent d’une desserte ferroviaire expresse, dédiée et directe avec le centre-ville.
En connectant l’aéroport au coeur de la ville, il répondra aux enjeux du territoire francilien et aux besoins liés au trafic aérien et à l’augmentation de sa population.
Paris et les aéroports de Paris ont mis en place des transports en commun tel que le RER, des bus et navettes pour gérer les déplacements de la ville vers les aéroports. La branche Nord du RER B est empruntée à 30% par des voyageurs en provenance ou à destination de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Aujourd’hui, malgré un programme de modernisation et une certaine adaptation, la ligne du RER B est saturée aux heures de pointe. Pour cause une très forte hausse de la croissance des flux de voyageurs au quotidien. Cette ligne de RER rassemble chaque jour plus de 900 000 voyageurs, dont près de 400 000 passagers quotidiens sur sa partie Nord. Le RER B est la deuxième ligne la plus chargée du réseau de RER, avec une fréquentation qui augmente en moyenne de 2% par an.
L’aéroport Paris Charles de Gaulle vient compléter les modes de transports existants avec le CDG Express. Le CDG Express est un projet de liaison ferroviaire directe, reliant l'aéroport Paris-Charles de Gaulle à Paris-Gare de l'Est en 20 minutes, tous les ¼ d'heure, de 5 h à minuit. Il sera mis en service début 2027.
Il soulagerait au quotidien ces milliers d’utilisateurs en désengorgeant considérablement cette ligne avec des usagers qui l’empruntent les transports en commun pour accéder à l’aéroport en moins. Il permettrait de réduire de plusieurs tonnes les émissions de CO2 grâce aux nombreux trajets automobiles qu’il permettrait d’éviter. Cette ligne de transports a besoin d’être crée, pour cela des emplois sont directement générés en phase de construction.