Comment préserver au mieux notre environnement tout en se déplaçant en voiture ?

Le 11.10.2022

Vivement demain pour qu'on puisse enfin arrêter de dire : "c'était mieux avant ". C’est l’objectif de nombreux constructeurs automobiles et de nombreuses sociétés. Roulant quasi exclusivement au pétrole, les transports sont responsables du quart des émissions de CO2 de la planète.

Quels choix écodurables pour la mobilité automobile ?

Quelle voiture choisir si on veut être écologique ?

Les voitures diesel et essence sont les plus populaires et utilisées depuis de nombreuses années. Le première voiture diesel mise en circulation date de l’année 1936 et 1890 pour la première voiture à essence. En 2020 environ 40 millions de voitures circulent en France. 97,7% utilisent l’énergie thermique, avec 59% de voiture diesel et 39% de voiture essence. Elles sont loin d’être les voitures les plus écologiques de part leurs grandes émissions de carbone durant leur utilisation. Cependant, cette pollution du véhicule dépendra surtout de la conduite et des trajets effectués. Pour de longues distances sur autoroute par exemple, un véhicule diesel correspondrait mieux car la voiture est plus adaptée, durera plus dans le temps et consommera davantage moins.
Les voitures électriques quand a elles remplissent timidement nos routes avec seulement 1% d’utilisateurs en France (soit 600 000 mises en circulation). En effet, même si elles sont moins polluantes que nos voitures habituelles leur coût d'acquisition peut encore rester élevé et être un frein à leur diffusion. Grâce à leur utilisation électrique elles génèrent zéro CO2 lorsqu'elles roulent, mais polluent à travers les consommables comme les pneus par exemple.
En 2020, 243 729 véhicules hybrides (dont 218 670 hybrides essence, 3 476 hybrides Diesel, 211 hybrides hydrogènes, 54 hybrides gaz naturel et parmi les véhicules hybrides 74 592 sont rechargeables) ont été vendu. Une voiture hybride est conseillée car elle a plus d’autonomie et moins d’émissions en ville mais un point négatif est que la consommation est plus élevée lorsque la batterie est vide. Celles-ci ne sont pas forcément rechargées, n'étant pas nécessaires pour rouler dans les faits. Parfois même on se demande si ces batteries ne servent pas uniquement à filouter le malus écologique.
Cependant son utilisation est plutôt complexe. La voiture est composée de 2 moteurs : un thermique et un électrique. Le moteur électrique participe à la locomotion dans les vitesses basses. Dans les phases de décélération et de freinage, il récupère l’énergie cinétique, la transforme en électricité et alimente la batterie. Ensuite le moteur thermique rentre en jeu, relié aux roues motrices il assure l’essentiel de la locomotion en vitesse de croisière et en grande accélération. Il contribue aussi à la recharge des batteries.
Les interdictions de circulation vont se multiplier les prochaines années dans les grandes agglomérations françaises. Les villes de plus de 150 000 habitants vont durcir les normes ZFE, avec l’obligation pour certains automobilistes de devoir se séparer de leur véhicule. Plus aucune voitures Crit’Air 4 ne seront autorisées dans ces villes-ci. Paris reste cependant la ville avec les restrictions les plus sévères avec l’interdiction des Crit’Air 2 dès le 1er janvier 2024. Vous pouvez consulter cet article qui vous donnera des informations complémentaires sur comment choisir la voiture la plus écologique possible. Quelle est la voiture la plus écologique ?

Quel carburant pour une voiture la plus écologique possible ?

Le diesel est cher à l’achat mais rentable car sa consommation est faible. Enfin l’essence est plus efficace pour les petits trajets et est moins cher, mais il émet plus de C02. Pour en savoir davantage à ce sujet nous vous invitons à consulter notre article sur qui de l’essence ou du diesel pollue le plus, juste ici : Qui de l'essence ou du diesel pollue le plus ?
Parmi tous ces carburants, un sort du lot : il s’agit du superéthanol. Il ne concerne que les véhicules qui roulent à l’essence, mais est moins polluant, et surtout beaucoup moins cher. Il s’agit d’un carburant constitué de bioéthanol (entre 65% et 85%), produit à partir de betteraves, de blé ou de maïs cultivés en France, ainsi que de résidus sucriers et amidonniers. Le reste est de l’essence SP95. Estampillé E85, il présente de très nombreux avantages. Il permet de réduire les émissions à effet de serre de 70% par rapport à l’essence fossile et il émet 90% de particules en moins.
Il est possible de choisir le GNC "le gaz naturel compressé (un carburant fossile)", comme motorisation qui a des faibles émissions et le prix de carburant est moins cher. Le bioGNV désigne un mode de fabrication du gaz naturel véhicule. Sa production repose sur la méthanisation d'ordures ménagères ou de déchets agricoles récupérés auprès de l'industrie agro-alimentaire, voire de boues en provenance de stations d'épuration. Grâce à un processus d'épuration, ce gaz naturel devient du biométhane et peut donc jouer le rôle de carburant d'origine renouvelable, avec à la clé un impact carbone intéressant grâce à des émissions d'oxydes d'azote et autres polluants très faibles. Au même titre que le GNV "classique", le bioGNV peut tout à fait exister à l'état comprimé comme à l'état liquide.

Innovations énergétiques pour un futur meilleur

Les biocarburants

Les biocarburants et biocombustibles couvrent l'ensemble des carburants et combustibles liquides, solides ou gazeux produits à partir de la biomasse et destinés à une valorisation énergétique dans les transports et le chauffage. Les biocarburants sont des carburants de substitution obtenus à partir de la biomasse (matière première d’origine végétale, animale ou issue de déchets). Ils sont généralement incorporés dans les carburants d’origine fossile. Les filières avancées affichent des bilans environnementaux avec des gains d’émissions de gaz à effet de serre autour de 80-90 % par rapport aux références fossiles. En effet, les étapes de mobilisation de la ressource sont très peu émettrices, voire non émettrices dans les cas de la valorisation de déchets.
Il existe deux grandes filières de production des biocarburants : la filière des biocarburants « essence » et celle des biocarburants « gazole ». Les biocarburants sont des carburants issus de matières organiques végétales renouvelables : betterave, colza, tournesol, céréales, déchets agricoles, résidus forestiers, etc.
Ces carburants alternatifs ont de nombreux atouts :
- en réduisant la dépendance des transports au pétrole, leur utilisation renforce l’indépendance énergétique

- ils permettent de diminuer les émissions de gaz à effet de serre liées au transport
- ils favorisent la création ou le maintien d’une activité agricole ou forestière
- ils favorisent la création ou le maintien d’activité industrielle
- ils peuvent être mélangés directement à l'essence ou au gazole, sans adaptation du réseau de distribution ni des véhicules.

Des inventions pour le coup plutôt surprenantes …

Connaissez-vous les "légumes moches" ? L'idée novatrice de ce génie a été d'utiliser des légumes de saison "plus que moches", complètement délaissés, pour en faire un jus d'énergie automobile.Ces légumes souvent mis de côté car ils ne correspondent pas aux critères de beauté parfois exigés. Toute l'histoire est partie de là… Autre avantage non négligeable, ce carburant provoque un gaz d'échappement 100% végétal permettant de limiter les émissions de CO2. Cet esprit brillant file déjà vers de nouvelles innovations basées sur le broyat de coquilles d'huîtres et de saint-jacques pour gérer le reliquat des fêtes de fin d’année. Rouler... à la soupe.

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